jeudi 23 mars - 20h30
FRANCE MUSIQUE
Open Jazz en direct avec Alex Dutilh à 18h au bar du Centre Culturel Charlie Chaplin.
Venez nombreux !
Puis enregistrement de Jazz Club à 22h30.
98.0 et 92.4 - francemusique.fr
jeudi 23 mars - 20h30
Shabaka Hutchings : saxophone tenor
Mthunzi Mvubu : saxophone alto
Siyabonga Mthembu : voix
Ariel Zomonsky : basse
Tumi Mogorosi : batterie
Gontse Makhene : percussions
La scène britannique réserve toujours de belles surprises. Ainsi Shabaka Hutchings. Natif de Birmingham (en 1984), élevé à La Barbade, ce jeune saxophoniste et clarinettiste désormais établi à Londres s’impose déjà comme le point de mire de formations cultes, dont les fameux Sons of Kemet, mais aussi The Comet is Coming ou le Louis Moholo-Moholo 4tet…
Or il vient de graver avec la fine fleur des jazzmen sud-africains «Winsdom Of Elders», un remarquable premier album en leader. Shabaka est immergé dans la scène jazz d’Afrique du Sud depuis des années. On a notamment entendu son jeu coltranien au sein du quartet du batteur Louis Moholo-Moholo (de Cape Town), son mentor. En 2008, le ténor s’envolait à la rencontre du percussionniste Tumi Mogorosi, de la voix envoûtante de Siyabonga Mthembu et de la trompette de Mandla Mlangeni.
Shabaka & The Ancestors est né là, entre Johannesburg et Le Cap, et l’alchimie particulière qui s’opère entre ces musiciens anime le projet «Winsdom Of Elders».
jeudi 23 mars - 22h15
Steve Coleman : saxophone alto
Anthony Tidd : basse
Sean Rickman : batterie
Considéré comme un des musiciens les plus influents de sa génération, le saxophoniste Steve Coleman suit sa propre voie depuis presque quatre décennies, refusant fièrement toute étiquette. Le natif de Chicago reste néanmoins pour beaucoup le co-fondateur, au milieu des années 80, d’un mouvement musical incontournable et influent : le M-BASE.
Sa philosophie, ses conceptions de l’harmonie, son travail sur les cycles rythmiques puis ses appropriations précoces du funk et du hip hop (Steve Coleman & Metrics), ses accointances avec le Ghana, Cuba, l’Inde, l’Égypte ou le Brésil ont influencé un grand nombre de musiciens actuels. Compositeur mystique, guru des métriques instables (impaires), il n’emploie même plus le terme de jazz, préférant considérer la musique comme un «tout cohérent au sein de l’univers».
Plus qu’un inclassable, Steve Coleman est libre. On ne l’avait pas vu en trio depuis presque vingt ans. C’est dans cette configuration de l’extrême, celle de Reflex (avec Anthony Tidd et Sean Rickman), que le maître nous visite.