Soirée Blues : from Chicago to Orlando

vendredi 24 mars - 20h30

Apéro Jazz – 19h30 : les Niglos du Marais, groupe de jazz manouche du conservatoire de musique de Vaulx-en-Velin

Billetterie en ligne

Boney Fields and the Bone’s Project

Boney Fields and the Bone’s Project

vendredi 24 mars - 20h30

Boney Fields : trompette, voix

Nadège Dumas : saxophones, voix

Pierre Chabrèle : trombone, voix

Alex Soubry : guitare, voix

Enrico Mattiolli : batterie

Mike Armoogum : basse

Jerry Leonide : claviers, voix


Boney Fields est né à la fin des 50’s à Chicago. Il y rencontre le guitariste Jimmy Johnson avec lequel il fait ses premiers pas professionnels. Fields se forge peu à peu une solide réputation à la trompette, tournant avec des bluesmen de légende tels que Little Milton, Buddy Guy, Albert Collins ou Junior Wells. Mais Boney Fields (et son inséparable chapeau melon) aime également le funk. On le voit alors avec Maceo Parker, Bootsy Collins ou George Clinton.

Installé à Paris à la fin des années 80, trompettiste, MC et chanteur, Boney travaille avec Luther et Bernard Allison tout en se produisant avec son propre gang : The Bone’s Project. Après «Hard Work», un premier album en 1999, puis «Red Wolf» (2003), «We Play the Blues» étire les 12 mesures du blues jusqu’au funk avec la complicité de Fred Wesley, Lucky Peterson et Martha High.

Le Bone’s Project est aujourd’hui un joyeux melting-pot culturel, d’une efficacité redoutable, dans lequel barattent Sénégalais, Mauriciens, Américains, Britanniques et Français.

Selwyn Birchwood

Selwyn Birchwood

vendredi 24 mars - 22h15

Selwyn Birchwood : guitare, chant

Regi Oliver Baritone : Saxophone, clarinette, flute

Donald “Huff” Wright : basse

Curtis Nutall : batterie


De temps à autres apparaît sur la scène du blues un nouveau musicien dont on sait qu’il ira loin.

Selwyn Birchwood est assurément l’une de ces révélations. Le jeune homme est né en Floride voici 32 ans. Guitariste brillant, chanteur rauque et compositeur inspiré par l’héritage rhythm’n’blues des 50’s, il sort vainqueur de l’International Blues Challenge 2013 à Memphis. C’est là qu’il est repéré par Bruce Iglauer (Alligator Records) qui produit son second album : Don’t Call No Ambulance (2014). Birchwood voit depuis lors s’ouvrir une à une les portes de la reconnaissance.

Après une première attaque de guitare acérée à faire frémir Albert « Ice Picker » Collins ou Buddy Guy, ses idoles, ce qui frappe d’emblée c’est la maturité, la profondeur de la voix corrodée s’échappant de ce long échalas de 1,90m surmonté d’une coupe afro. Dans les duels spectaculaires avec son complice Regi Olivier, omniprésent au sax baryton, le guitariste floridien manie avec un même brio sa Gibson demi caisse et une lap-steel guitar.

http://www.selwynbirchwood.com/